Fred Forest Artiste et Professeur des Universités
Titulaire de la Chaire des Sciences de l'Information et la Communication
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Fred Forest sur le www :

1. http://www.monaco.mc/exhib/territories
2. http://www.nart.fr/forest

 

Manifeste : Pour une esthétique de la comminication              (english version : For an aesthetics of communication)

Chronologie

L'interactivité comme presse-bouton ou comme instrument pour changer le monde?

Photo

 

Fred FOREST -s’est toujours situé aux avant-postes de la création contemporaine avec une pratique artistique en continuelle évolution. Après avoir été peintre et dessinateur de presse aux journaux « Combat » et « Les Echos », il se consacre à des recherches relevant des nouveaux medias technologiques. Pionnier de l’art vidéo dans les années 1968, il est le premier artiste à créer en France, à cette époque, des « environnement interactifs ». Il innove encore en pionnier en concevant différentes formes « d’expériences de presse » de portéé symbolique et critique. On se souvient de son « espace blanc » dans le journal  » Le Monde » en 1972 et de sa mémorable opération mediatique du mètre carré artistique...En 1973 il réalise plusieurs actions spectaculaires dans le cadre de la Biennale de Sao-Paulo qui lui valent le Prix de la communication et...son arrestation par le régime militaire. Dans sa pratique artistique, toujours en pionnier, il utilise: le téléphone, la vidéo, la radio, la télé, le câble, l’ordinateur, les journaux lumineux à diodes électroniques, la robotique, les réseaux télématiques...En ce qui concerne les réseaux il sera encore là, le tout premier, avec le réseau experimental de Vélizy.

Co-fondateur du Collectif d’Art Sociologique en 1974, il soutient en 1984 en Sorbonne une thèse de Doctorat d’Etat sur l’ Esthétique de la communication. Avec Mario Costa, tituaire de la Chaire d’Esthétique de l’Université de Salerne et Derrick de Kerckhove, directeur du Programme Marshall Mc Luhan de l’Université de Toronto, il crée un Groupe de Recherche International, auquel participent Roy Ascott, David Rokeby, Norman White...

Il a enseigné la vidéo à l’Ecole Nationale d’Art de Cergy, et a été nommé titulaire de la »Chaire des Sciences de l’Information et de la communication » de l’Université de Nice Sophia Antipolis, où il dirige depuis’ au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain’ un séminaire de renommée internationale.

Il a représenté la France à la Biennale de Venise et à la Documenta de Kassel. Il a effectué de nombreuses émissions expérimentales à la radio et la t.v, notamment sur les chaînes nationales belges, suisses, italiennes, israéliennes,brésiliennes et francaises. En 1991 les forces d’opposition en Bulgarie soutiennent sa candidature au poste de Président de la T.V nationale sur un projet de télévision interactive et...utopique. « La Bible Electronique », les « Miradors de la Paix » qu’il implante à la frontière de l’ex-Yougoslavie, son action multimedia, « De Locarno à Casablanca, l’amour revu et corrigé par l’Internet », sont autant d’actions spectaculaires, qui constituent des dispositifs symboliques, « oeuvres » de notre temps, qui auront un considérable impact mediatique - démontrant que l’art d’aujourd’hui n’est pas uniquement une afffaire de musée, de marché et de public élitaire !

 

Le travail que cet artiste méne constitue une réfléxion sur la communication elle-même, ses codes, son détournement, ses fondements idéologiques, symboliques et esthétiques. Dans une situation historique de rupture, sans précédent, Fred Forest affirme: « qu’il faut aujourd’hui inventer d’autres formes d’art, et non pas répéter des modéles du passé, obsolétes ». Le rôle de l’artiste étant, d’une part, de mettre en évidence « sensible », comment la pratique généralisée de la communication et des réseaux interéagit sur l’ensemble de nos systémes de perception, de représentation, notre imaginaire et, d’autre part, de nous placer en situation d’expérimenter ce nouvel environnement, désigné par le vocable de : CYBERSPACE.

Par ailleurs, il insiste toujours sur la fonction « d’éveilleur » de l’artiste, qui est là, aujourd’hui comme hier, pour faire du sens, poser les questions fondamentales et introduire une certaine dimension « spirituelle », » sans laquelle « la vie promise ne serait que théâtre d’ombres, dans un laboratoire peuplé... de gadgets éléctroniques ».